Terre, eau et capitaux : investissements ou accaparements fonciers à l'Office du Niger ?
DOI :
https://doi.org/10.1684/agr.2012.0601Mots-clés
accaparement des terres, agribusiness, agriculture familiale, aménagements hydroagricoles, gestion foncière, investissements privés et étrangers, office du niger, périmètre irrigué, politique foncière, république du maliRésumé
Au Mali, les terres irriguées de la zone Office du Niger sont, depuis l'époque coloniale, une des zones d'action privilégiées des politiques agricoles. Près de 100 000 hectares aménagés et alloués par l'État sont actuellement cultivés par des exploitants agricoles familiaux. L'extension des aménagements est rendue de plus en plus difficile du fait de son coût et de la diminution de l'aide publique au développement. L'État malien ne dispose pas des capitaux propres pour y investir seul et risque ne pas pouvoir répondre aux enjeux de sécurité alimentaire et à la demande des paysans. Il fait donc désormais appel à de nouveaux investisseurs, privés et publics, nationaux et étrangers, pour développer et moderniser son agriculture irriguée. Cet article analyse les règles d'accès au foncier irrigué, leur mise en pratique et leurs conséquences (agronomiques, politiques et sociales). L'efficacité des choix de développement agricole est questionnée, ainsi que leur intérêt pour les investisseurs, les paysans et l'État. La situation politique actuelle dans la région risque d'impacter ces évolutions agricoles, ainsi que les rôles de chacun des acteurs.Téléchargements
Publié
2013-01-01
Comment citer
Adamczewski, A., Jamin, J.-Y., Burnod, P., Boutout Ly, E. H. ., & Tonneau, J.-P. (2013). Terre, eau et capitaux : investissements ou accaparements fonciers à l’Office du Niger ?. Cahiers Agricultures, 22(1), 22–32 (1). https://doi.org/10.1684/agr.2012.0601
Numéro
Rubrique
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