Le morcellement informel du foncier en Algérie
DOI :
https://doi.org/10.1684/agr.2010.0433Mots-clés
systèmes agraires, territoire, foncier, politiques agricoles et alimentairesRésumé
La réforme agricole adoptée en Algérie en 1987 a décidé le partage des domaines agricoles socialistes (DAS) et la création des exploitations agricoles collectives (EAC) et exploitations agricoles individuelles (EAI), en laissant la propriété de la terre à l'État. En dépit des règles imposées par cette réforme - obligation du mode de production collectif aux EAC et interdiction du mode de faire valoir indirect - le morcellement informel des exploitations et le mode de faire-valoir indirect se sont généralisés très rapidement. L'enquête qualitative réalisée auprès d'un échantillon de 48 agriculteurs dans des EAC du périmètre irrigué de la Mitidja Ouest a montré que l'échec de la forme de production collective s'explique par les difficultés rencontrées par les attributaires à cause du passage brutal du système socialiste à une forme de gestion collective autonome qui aurait nécessité une préparation. Par la suite, l'évolution vers un morcellement informel des exploitations et le développement du mode de faire-valoir indirect, tous deux interdits par la loi, se sont traduits par une diversité comportementale des attributaires (dix types de comportements).Téléchargements
Publié
2010-11-01
Comment citer
Bouchaib, F., & Jouve, A.-M. (2010). Le morcellement informel du foncier en Algérie. Cahiers Agricultures, 19(6), 454–459 (1). https://doi.org/10.1684/agr.2010.0433
Numéro
Rubrique
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