Contribution de la biomasse aérienne, de l'indice de récolte et de la précocité au rendement en grain de l'orge ("H. vulgare" L.) en zone semi-aride d'altitude

Résumé

La présente étude a porté sur la contribution de la biomasse, de l'indice de récolte et de la précocité, au rendement en grain de l'orge, en zone semi-aride d'altitude à la station expérimentale agricole de Sétif (Algérie). Cent soixante-cinq variétés ont été testées à partir desquelles on a sélectionné 54 génotypes sur base de la biomasse, de la précocité à l'épiaison et du rendement en grain. Les résultats indiquent des liaisons significatives entre le rendement en grain et la précocité à l'épiaison ainsi qu'entre le rendement en grain et la biomasse aérienne. De même une liaison positive et significative a été notée entre le nombre de grains par épi et la précocité à l'épiaison, ce qui indique que la fertilité des épis est plus forte chez les génotypes tardifs. L'indice de récolte est positivement corrélé avec le nombre de grains par épi et avec le nombre de grains par m2 ; il est négativement corrélé avec la biomasse aérienne. L'indice de récolte et la biomasse aérienne expliquent plus de 51 % de la variation du rendement en grain. Les interactions génotype/environnement montrent que la biomasse aérienne et la précocité à l'épiaison sont, comme le rendement en grain, soumises aux effets des années. L'inefficacité relative des caractères étudiés à être corrélatifs du rendement en grain indique que la sélection monocaractère semble peu efficace, même si la sélection sur la base de la biomasse aérienne tend à réduire l'irrégularité des rendements en grain.