Analyse des pratiques de détection des chaleurs dans les élevages bovins laitiers algériens

Auteurs

    A. Yahimi, N. Djellata, C. Hanzen, R. Kaidi

DOI :

https://doi.org/10.19182/remvt.10147

Mots-clés


Bovin, Vache laitière, Détection de l’oestrus, Reproduction, Algérie

Résumé

Une enquête sur les pratiques de détection des chaleurs a été réalisée dans 222 exploitations bovines, réparties dans cinq régions (wilayas) du centre de l’Algérie (Tizi Ouzou, Blida, Médéa, Tipaza et Bouira). Le questionnaire utilisé contenait des informations générales relatives à l’élevage (nombre de femelles, stabulation, spécialisation) mais aussi les pratiques de détection des chaleurs (périodes d’observation, signes observés) et les moyens complémentaires éventuellement utilisés. La majorité des éleveurs (57 p. 100) ont été confrontés à un problème de détection des chaleurs. Dans 49 p. 100 des cas seulement, ils inséminaient pour la première fois leurs vaches 50 à 90 jours après le vêlage. Un éleveur sur deux (53 p. 100) détectait les chaleurs deux fois par jour et 40 p. 100 les observaient trois fois par jour, cette activité étant pratiquée de manière aléatoire. Ils basaient prioritairement leur constat d’oestrus sur la présence d’un écoulement vulvaire (19 p. 100) ou sur l’acceptation du chevauchement (16 p. 100). La taille du troupeau ou la spécialisation ont été sans influence sur la fréquence des signes considérés. Les vaches n’ayant pas présenté des signes de chaleurs au cours des 60 premiers jours suivant le vêlage ont fait l’objet d’un examen clinique par un vétérinaire dans 76 p. 100 des élevages. Les moyens complémentaires de détection tels que le calendrier rotatif, ou le crayon détecteur n’ont été utilisés que par 34 p. 100 des éleveurs. Les facteurs responsables de la manifestation des chaleurs, les moments et le nombre d’observations, l’examen des anoestrus post-partum et l’utilisation des moyens complémentaires ont été influencés par la spécialisation et la taille de l’élevage, contrairement aux signes des chaleurs, la période d’attente et la difficulté de détection.

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Affiliations

  • A. Yahimi Département vétérinaire, faculté des Sciences agrovétérinaires, Université Saad Dahleb, BP 270, Ouled Yaïch, 09000 Blida, Algérie.
  • N. Djellata Département vétérinaire, faculté des Sciences agrovétérinaires, Université Saad Dahleb, BP 270, Ouled Yaïch, 09000 Blida, Algérie.
  • C. Hanzen Service de thériogénologie des animaux de production, faculté de Médecine vétérinaire, Université de Liège, Liège, Belgique.
  • R. Kaidi 1 - Département vétérinaire, faculté des Sciences agrovétérinaires, Université Saad Dahleb, BP 270, Ouled Yaïch, 09000 Blida, Algérie. 2 - Laboratoire de recherche des biotechnologies liées à la reproduction animale, Université Saad Dahleb, Blida, Algérie.

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Reçu

18-12-2014

Publié

01-01-2013

Comment citer

Yahimi, A., Djellata, N., Hanzen, C. et Kaidi, R. (2013) « Analyse des pratiques de détection des chaleurs dans les élevages bovins laitiers algériens », Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux. Montpellier, France, 66(1), p. 31–35. doi: 10.19182/remvt.10147.

Numéro

Rubrique

Productions animales et produits animaux

Catégories

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