Reconstitution des écosystèmes dégradés sahéliens

Auteurs

Marco Conedera
Associazione Deserto Verde Burkinabé - ITA
Nicola Bomio-Pacciorini
Associazione Deserto Verde Burkinabé - ITA
Pietro Bomio-Pacciorini
Associazione Deserto Verde Burkinabé - ITA
Stéphane Sciacca
Associazione Deserto Verde Burkinabé - ITA
Lindo Grandi
Associazione Deserto Verde Burkinabé - ITA
Amadou Boureïma
Anna Maria Vettraino
Associazione Deserto Verde Burkinabé - ITA

DOI :

https://doi.org/10.19182/bft2010.304.a20448

Mots-clés


Pratique culturale, Désertification, Écosystème, Terre récupérée, Colonisation rurale, Savane, Conservation des sols, Dégradation du sol, Arbre, Reconstitution forestière, Dégradation de l'environnement, Sahel, Burkina Faso

Résumé

La longue période de déficit hydrique dont a souffert la région sahélienne depuis les années 1970 et la sédentarisation progressive des tribus nomades ont localement causé une dégradation et une surexploitation de ces écosystèmes fragiles et notamment de la savane arbustive. Les écosystèmes sont considérés comme dégradés lorsqu'ils perdent leur résilience en subissant des modifications difficilement réversibles ou totalement irréver - sibles. Les caractéristiques des écosystèmes dégradés sont la raréfaction ou la disparition de la flore arborée et herbacée, la réduction de l'activité biologique du sol et l'augmentation des phénomènes de ruissellement superficiel et d'érosion. La réhabilitation de la couverture végétale des surfaces dégradées représente un passage clé dans le contrôle et la lutte contre la désertification. L'article présente les résultats d'un suivi sur six ans de la récupération d'écosystèmes dégradés dans le nord du Burkina Faso (province de l'Oudalan). Les résultats démontrent l'importance de l'approche basée sur la création de demi-lunes pour la récolte des eaux de pluie dans la restauration des paysages sahéliens et cela même dans les zones les plus dégradées. Sur les surfaces traitées sont constatées une production soutenue de biomasse herbacée (en moyenne environ 1 000 à 1 200 kg de matière sèche par hectare et par an) et une couverture forestière significative (de l'ordre de 350 arbres par hectare), avec des arbres en mesure de pousser spontanément, même sous la pression du pâturage extensif traditionnel et des années de stress hydrique. (Résumé d'auteur)

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Numéro

Rubrique

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  • Résumé
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    482

Publié

2010-06-01

Comment citer

Conedera, M., Bomio-Pacciorini, N., Bomio-Pacciorini, P., Sciacca, S., Grandi, L., Boureïma, A., & Vettraino, A. M. (2010). Reconstitution des écosystèmes dégradés sahéliens. BOIS & FORETS DES TROPIQUES, 304(304), 61–71. https://doi.org/10.19182/bft2010.304.a20448