Volumes de bois autorisés à l'exploitation au Cameroun : détermination des valeurs maximales de dépassement tolérable

Auteurs

Mathurin Tchatat
IRAD - CMR
Michel Ndoumbé Nkeng
IRAD - CMR
Jean Claude Abena
Ministère des forêts et de la faune (Cameroun) - CMR
Bernard Foahom
IRAD - CMR

DOI :

https://doi.org/10.19182/bft2008.295.a20390

Mots-clés


Abattage d'arbres, Mesure, Gestion des ressources, Espèce, Bois, Inventaire forestier, Tarif de cubage, Contingent de production, Donnée de production, Donnée statistique, Volume sur pied, Volume exploitable, Développement durable, Bois tropical, Cameroun

Résumé

Pour estimer les volumes fûts des arbres sur pied, certains opérateurs utilisent le tarif de cubage de la phase d'inventaire de leur zone d'activité ou l'évaluent d'après leur expérience. Cependant, après l'abattage lors du calcul des volumes réels, des écarts apparaissent par rapport aux volumes estimés. Cette situation crée des controverses entre l'administration forestière et les exploitants qui doivent payer des pénalités inhérentes à ces dépassements, même s'il reste dans l'assiette de coupe un nombre important de tiges qui ont atteint le diamètre minimum d'exploitabilité (Dme). Dans le souci d'assurer une gestion rationnelle et durable des ressources forestières, le ministère des Forêts et de la Faune (Minfof) a envisagé une étude pour fixer le maximum de dépassement tolérable des volumes autorisés à l'exploitation. L'intention est de juguler les incompréhensions entre l'administration et les opérateurs économiques qui constituent des partenaires incontournables de la filière bois, au Cameroun. L'étude a porté sur douze essences principales réparties dans les quatre phases d'inventaire étudiées. Il en ressort que, dans certains cas, les tarifs de cubage en vigueur estiment assez bien les volumes réels. Mais dans bien d'autres cas, il existe une différence significative entre les volumes réels et les volumes estimés. Ceux-ci sont tantôt sous-estimés, tantôt surestimés par rapport aux volumes réels. Pour corriger ces écarts, il apparaît clairement qu'un dépassement maximal tolérable unique ne pourrait être appliqué à l'ensemble de la zone d'étude. Des dépassements maximaux tolérables sont proposés par essence et par phase d'inventaire. (Résumé d'auteur)

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Numéro

Rubrique

ACTES DE CONFÉRENCE
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  • Résumé
    218
  • PDF
    1986

Publié

2008-03-01

Comment citer

Tchatat, M., Ndoumbé Nkeng, M., Abena, J. C., & Foahom, B. (2008). Volumes de bois autorisés à l’exploitation au Cameroun : détermination des valeurs maximales de dépassement tolérable. BOIS & FORETS DES TROPIQUES, 295(295), 35–46. https://doi.org/10.19182/bft2008.295.a20390

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